Une majorité sans cap, un budget sans avenir…
…et ce sont nos enfants et notre cadre de vie qui en paient le prix.
Voici ce que nous retenons des orientations budgétaires présentées par la majorité lors du dernier conseil municipal. Pourtant, face aux défis sociaux et environnementaux, c’était le moment de faire des choix ambitieux.
Au lieu de cela, nous constatons une stratégie financière fluctuante tout au long du mandat, affaiblissant les finances de Rosny sans jamais s’appuyer sur une vision claire. Quelle est cette vision, justement ? “Rosny, une ville d’avenir”, nous dit-on. Une formule que nous entendons depuis 15 ans… Mais où sont les projets concrets qui préparent l’avenir de notre ville et améliorent la vie de ses habitants ?
Regardons l’orientation du budget et ses conséquences concrètes :
L’éducation : 10 millions d’euros en moins pour nos écoles, quatre fois moins qu’en 2024 ! Comment préparer l’avenir de nos enfants en sacrifiant leur cadre d’apprentissage ? Laisser vieillir les établissements, rogner sur les projets pédagogiques : c’est un choix injuste et un pari perdant.
Le cadre de vie : Urbanisme, écologie, transition démographique… rien n’avance alors que nous attendons une ville qui améliore la vie de ses habitants : plus verte, plus belle, plus inclusive. Côté sport, même inertie : pas de support l’année dernière, en 2025 encore une étude pour le gymnase Lavoisier. À quand l’action ?
Les solidarités : Pas un mot sur la révision du quotient familial pour alléger le poids des dépenses des ménages les plus modestes. Pas un mot non plus sur la crise de l’association AGG, où des salarié.e.s souffrent et où le service rendu aux habitant.e.s s’effondre. Financer la rénovation du hall d’accueil de la mairie à hauteur de 1,3 million d’euros – c’est possible. Mais pour les quartiers en difficulté : le néant.
Un budget du renoncement
Investir, c’est croire en l’avenir. Or, la majorité a choisi l’attentisme. Elle se contente du stricte minimum.
Alors oui, nous assumons une autre vision. Oui, nous croyons qu’il faut recourir à l’emprunt, non pas pour dépenser sans compter, mais pour investir là où c’est nécessaire : l’éducation, l’environnement, la cohésion sociale. Une ville d’avenir, ce n’est pas un slogan, c’est une ambition, un engagement. Et c’est bien ce qui manque aujourd’hui à Rosny.
Élus : Magalie Thibault, Éric Béal, Bertine Bönner, Franck Delalande, Fatiha Keloua Hachi, Philippe Pautre, Salima Zerrour
rosnyecologiqueetsolidaire@gmail.com