Le contexte actuel
La transition écologique, véritable enjeu du 21e siècle, consiste à passer d’un système énergétique qui repose essentiellement sur l’utilisation des énergies fossiles, épuisables et émettrices de gaz à effet de serre (que sont le pétrole, le charbon et le gaz), vers des solutions plus sobres en énergie et moins émettrices. Le développement des déplacements à vélo est une des solutions de la transition écologique et concerne toutes les collectivités territoriales en France, depuis la région jusqu’aux communes.
Dans un contexte de changement climatique allant en s’aggravant, de pollutions environnementales liées au transport ayant de grandes conséquences sur la santé ainsi que sur la congestion du trafic et du stationnement routier, la Ville souhaite se doter d’un outil de planification permettant de déployer à terme et en lien avec ses partenaires un réseau d’aménagements cyclables performant permettant de développer la pratique du vélo tant en matière de déplacements de loisirs que quotidiens.
Deux grands enjeux se profilent dans les années à venir :
- la stratégie de rabattement vers les gares par des modes actifs (marche, vélo) se pose, en raison de l’arrivée des nouvelles lignes de métro (11 et 15).
- la Ville doit également intégrer les modes actifs dans ses grands projets d’aménagement : écoquartier Coteaux Beauclair, Rosny métropolitain, etc.
Les avantages du vélo
Le vélo est une alternative pertinente à la voiture pour les déplacements inférieurs à 7 km. Au total, en région parisienne, 74 % de déplacements sont inférieurs à 5 km. Le potentiel de développement de l’usage du vélo est donc large.
45 % des déplacements sont égaux ou inférieurs à 1 km, 20 % sont compris entre 1 et 3 km, 9 % entre 3 et 5 km (source : Enquête Globale Transport réalisée entre 2009 et 2011).
Avantages collectifs
- Pas de ralentissements dus aux bouchons.
- Contribue à réduire les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques.
- Bénéfices sur l’urbanisme et le cadre de vie, en libérant les espaces publics utilisés pour les voitures pour d’autres fins.
- Renforcement du tissu économique de proximité, les cyclistes fréquentant plus les commerces proches que les centres commerciaux, et plus souvent.
- Développement de l’économie locale, une place de stationnement voiture équivalant à plusieurs arceaux à vélo, et donc plus de clients potentiels.
Avantages individuels
- Temps de parcours défini à l’avance et moins aléatoire.
- Trouver une place de stationnement est bien plus simple !
- Bénéfices sur la santé, avec la diminution des risques cardio-vasculaires, la lutte contre l’obésité ou encore le diabète, et l’amélioration des capacités pulmonaires.
- Bénéfices sur le bien-être, en favorisant la concentration, le sens de l’observation et de l’orientation, et la production des endorphines et de la sérotonine.
- Économique ! Le vélo est le transport mécanisé le plus accessible, avec un coût d’usage moyen de 650 €/an en moyenne, contre 3 300 €/an pour une voiture.
Le saviez-vous ?
Le cycliste est moins touché par la pollution
Respirez un bon coup ! Vous êtes plus exposé à la pollution dans votre voiture que sur votre vélo. En voiture, l’air qui pénètre dans l’habitacle est particulièrement pollué et a tendance à s’y accumuler.
Le vélo est idéal à tout âge, même pour les seniors
Parce qu’il n’impose pas de porter son propre poids, il est moins exigeant pour les hanches, les genoux et les chevilles que la course, réduisant ainsi les microtraumatismes. Le vélo est bien adapté aux seniors qui souffrent d’arthrose au niveau de ces articulations.
Sédentaire ? Reprenez en douceur
Si la lecture de cet article vous donne envie de ressortir votre vélo, une reprise en douceur est nécessaire : petites distances, un jour sur deux ou trois, jusqu’à revenir à un rythme plus soutenu et fréquent.
Des chiffres encourageants
Une étude du British Medical Journal en 2017, indique une réduction de 45 % des risques de développer un cancer et une réduction de 46 % des risques cardiaques pour les personnes se rendant à leur travail en vélo, comparativement aux travailleurs utilisant des modes passifs.
Source : BMJ 2017;357:j1944