Un contexte d’exercice des soins en péril
L’URPS (Union régionale des professionnels de santé) a conclu, après visite, que la durée de vie du centre médical Philibert-Hoffmann est au maximum de 2 à 3 ans. Ses locaux vétustes ne sont en effet pas rénovables à des fins médicales. Le défi qui se présente à la ville est donc de sauver l’offre médicale du quartier (15 000 consultations/an pour les 3 médecins, 55 000 pour les paramédicaux et 2 400 pour la dentiste).
La clinique Hoffmann, placée en liquidation judiciaire en 2016 et fermée administrativement en 2017, a été achetée par la Ville en 2019. Toutes les tentatives de réimplanter une clinique ont échoué pour défaut d’équilibre économique des projets (bâtiment rempli d’amiante et de plomb, présence d’eau dans le sous-sol engendrant des surcoûts importants).
Soucieux de préserver l’offre médicale dans votre quartier, le conseil municipal a adopté, lors de sa séance du 19 novembre, trois délibérations amorçant une opération immobilière comprenant un espace dédié aux soins, sur le terrain de l’ancienne clinique.
Un centre médical ultra moderne au rez-de-chaussée d’un immeuble répondant aux enjeux environnementaux
Ce centre médical s’intègrera au rez-de-chaussée d’un immeuble répondant aux enjeux environnementaux et de mobilités avec une grande part laissée aux espaces verts (40 % de l’emprise totale), avec places de parking en souterrain pour chacun des logements ainsi que pour les professionnels de santé, et des places en extérieur réservées aux patients.
Le projet lancé permet non seulement de sauver l’offre médicale du quartier mais aussi de l’améliorer en augmentant le nombre de praticiens. Les professionnels de santé du centre Philibert-Hoffmann adhèrent à ce projet qui leur permettra, dans des locaux modernes et adaptés, d’assurer au mieux les soins à la population. La taille de la structure, environ 600 m², a été déterminée par l’URPS en lien avec l’ARS (agence régionale de santé), afin de vous offrir un centre médical de proximité moderne et répondant à vos attentes en termes de soins.
La construction de 80 logements sociaux et intermédiaires permet tout à la fois de répondre à un besoin de logements à des prix accessibles, y compris pour de jeunes professionnels de santé, et de financer l’opération globale. Des loyers réduits et attractifs pour les professionnels de santé seront assurés par la Semro qui restera propriétaire des locaux médicaux, garantissant une présence pérenne de cette activité médicale.